CRISPR-Cas9, brin d’ARN et endonucléase les ciseaux d’ADN

CRISPR-Cas9, brin d’ARN et endonucléase les ciseaux d’ADN

CRISPR-Cas9, brin d’ARN et endonucléase les ciseaux d’ADN

Depuis de nombreuses années, les scientifiques tentent de trouver des méthodes pour permettre à l’espèce humaine de vivre beaucoup plus longtemps et même de créer une vie hors du processus naturel qu’est l’accouplement. Le principal élément clé sur lequel sont axées les recherches scientifique est l’ADN car toutes les informations concernant le fonctionnement de l’organisme humain sont présentes dans cette molécule.

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Les scientifiques ont pendant longtemps cherché des techniques leur permettant d’effectuer une modification sur l’ADN, et au cours des deux dernières années, une méthode consistant à découper une partie du code génétique fut découverte. C’est le CRISPR-Cas9.

La prévention contre certaines maladies par le moyen du CRISPR-Cas9

Le CRISPR-Cas9 permet de lutter contre les virus. De quelle façon ? En appliquant le même principe que les vaccins. Le CRISPR ou Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats va permettre la mémorisation d’un virus par l’ADN. 

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Cette information correspondant au virus sera ensuite transmise par l’intermédiaire de l’ARN à la cellule. C’est à ce moment-là qu’intervient le Cas9. La synthétisation de l’enzyme Cas9  fut expérimentée il y a environ cinq ans. Cette expérimentation a permis d’attester qu’une cellule normale s’auto-protège lorsque son ADN subit une modification. Un virus, par contre, ne bénéficie pas de cette protection, il se laisse faire lorsqu’on tente de modifier son ADN. Ce qui fait que lorsque le virus est détecté dans l’organisme, tel un ciseau, l’enzyme Cas 9 s’attaque directement au virus en coupant son ADN ce qui va entrainer sa destruction.

Des expériences faites sur des animaux

Au cours du mois dernier, le CRISPR-Cas9 a été testé sur des rats ayant des troubles de la vue héréditaire et le résultat est plutôt positif. Les scientifiques ont effectué une modification sur l’ADN de la cellule malade en coupant la partie infectée et en la remplaçant par une partie dérivée. Un autre test a été effectué sur des cochons. Les scientifiques ont plus d’une soixantaine de fois tenté de retirer une partie de l’ADN de cochon dans l’espoir de pouvoir transplanter des organes de ce type d’animal  à l’être humain.